L’infirmier·ère diplômé·e d’État peut envisager plusieurs spécialisations : infirmier·ère
de bloc opératoire (IBODE), infirmier·ère anesthésiste (IADE), infirmier·ère puériculteur·rice
(IPDE) et désormais infirmier·ère en pratique avancée (IPA). Chaque spécialisation
nécessite une formation ou un diplôme complémentaire, selon le profil et l’ancienneté.
Bien que le diplôme ouvre les portes de tous les services de médecine et permette d’exercer le métier de différentes manières, une spécialisation est requise dans certains cas en fonction du degré de technicité ou du public ciblé.
En tant qu’infirmière, il est possible de poursuivre ses études, suite à l’obtention du diplôme d’Etat et de se spécialiser dans une discipline médicale. 2 voies s’ouvrent à la professionnelle : la formation continue au cours de sa carrière ou la spécialisation, à la suite des études ou après plusieurs années d’expérience.
L’infirmière puéricultrice
L’infirmier·ère puériculteur·rice intervient auprès des enfants, généralement de la naissance à
l’adolescence. La durée de la formation dépend du type (formation initiale ou continue),
et peut être d’environ 12 à 24 mois, mais peut aussi être plus longue selon l’organisme
ou l’année d’entrée. Il est important de vérifier les dernières modalités auprès des centres
de formation.
Les études pour devenir puéricultrice
L’accès à la formation de puériculteur·rice se fait par voie de sélection (concours, dossier,
ou VAE selon les régions). Le candidat·e doit être titulaire du diplôme d’État
d’infirmier·ère ou en fin de cursus dans certains cas. Le nombre d’instituts varie
fortement selon les régions, et les modalités exactes (concours, dossier, VAE) doivent être
vérifiées chaque année.
Le concours d’IPDE se déroule en 3 temps, avec les épreuves écrites d’admissibilité d’1h30 chacune et l’épreuve orale d’admission :
- Un questionnaire à choix multiples d’une quarantaine de questions de culture générale et médicale.
- Des tests psychotechniques.
- Une étude de cas dans laquelle la candidate doit évaluer la situation, poser un diagnostic infirmier et mettre en place un protocole et une discussion avec le jury.
Dense, la formation théorique de 650 heures est basée uniquement sur la prise en charge de l’enfant, les pathologies infantiles, les soins spécifiques et l’exercice du métier de puériculture. La professionnelle apprend sur le terrain, grâce à 700 heures de stage, au cours de sa formation. Si elle réussit ses examens, l’infirmière décroche le diplôme d’Etat d’infirmière puéricultrice.
Les missions de l’infirmière puéricultrice
L’infirmière puéricultrice peut travailler dans différents secteurs de la petite enfance. Sa mission première est d’accompagner les parents, dès la naissance et durant toute la croissance de l’enfant.
La maternité, la crèche et le centre de Protection Maternelle Infantile (PMI) sont les lieux d’exercice les plus courants pour la profession.
La fonction de la puéricultrice est de soutenir les parents dans leur nouveau rôle et de les conseiller, dans l’intérêt de l’enfant. Ses tâches sont donc multiples :
- Accompagner les jeunes parents, de la naissance à la sortie de la maternité, en les aidant pour l’allaitement, le bain et le change.
- Vérifier l’état de santé de l’enfant et prodiguer des soins techniques en néo natalité.
- Participer à la prise de décision du retour à domicile, avec le médecin pédiatre.
- Conseiller les parents, suite au retour à la maison, lors de consultations ou de visites à domicile.
- Eduquer et sensibiliser les enfants sur l'importance de l'hygiène corporelle en complément des parents.
- Participer aux visites médicales (vaccins, évolution de la croissance, taille/poids de l'enfant...).
- Prodiguer les soins nécessaires à l'enfant.
Avec un rôle d’encadrement du personnel, l’infirmière puéricultrice participe à la gestion administrative. Elle peut même accéder à des fonctions de direction d’une structure publique ou privée. De plus, elle a une mission de formation, d’encadrement et de validation de l'agrément des assistantes maternelles de son secteur géographique.