L'infirmière exerce une profession polyvalente, grâce à laquelle elle établit une relation de proximité et de confiance avec ses patients, tout en délivrant des soins infirmiers pour soulager la douleur, administrer des médicaments et soutenir la famille.
Le métier d’infirmier·ère peut naître d’une vocation, d’un projet mûrement réfléchi ou d’une
reconversion professionnelle. Il exige aussi une capacité à s’adapter aux évolutions de
la profession, à la technicité accrue et aux nouvelles normes de soins.
Pour s’épanouir dans ce métier de coeur et d'action, il est nécessaire d’avoir à l’esprit, que l’infirmière prend en charge le patient, de manière globale et transversale, d’un point de vue biologique, psychologique, sociologique et spirituel.
Des qualités humaines pour exercer la profession d’infirmière
L’infirmière joue un rôle clé dans les structures de soins, puisqu'elle est le relais entre le patient, le médecin et sa famille.
L’IDE (infirmière diplômée d’Etat) doit avoir de :
- L’empathie. Ce métier demande des capacités de compréhension. Elle doit être ouverte et accueillir les émotions du patient, afin d’agir dans la compassion et dans le respect de sa personne, sans se laisser envahir par ses propres sentiments.
- La patience. Même si le planning d’une infirmière est chargé et minuté, cette dernière doit rester patiente et prendre son temps, dans l’accompagnement des gestes de la vie quotidienne, lors d’un examen médical... Le contact humain est tout aussi important que l’aspect technique lors d’un soin.
- L’écoute. Fondamentalement relationnel, le métier d’infirmière est basé sur le contact avec le patient, le corps médical et la famille. Souvent, elle informe la famille sur l'état de santé du patient et répond aux inquiétudes de l'entourage.
Le métier d’IDE demande d’avoir une résistance physique et morale à toutes épreuves. Une bonne constitution physique est requise.
La professionnelle travaille en station debout, toute la journée. Elle peut avoir des charges lourdes à porter, même si le matériel médical comme le lève-malade apporte plus d’ergonomie au travail.
Comme tout professionnel du secteur médical, l’infirmière est soumise à des horaires variables.
Elle commence très tôt le matin (vers 6 heures), finit tard le soir (à 21 heures) ou a des horaires de coupe, avec une pause de 3 heures dans l’après-midi. Elle peut également exercer son métier de nuit.
Dans le secteur salarié, une infirmier·ère peut être soumis·e à une amplitude horaire
importante — les 35 h sont une base mais pas une norme pour tous les établissements.
En libéral, l’activité peut dépasser 50 heures/semaine, selon la patientèle et
l’organisation, mais ceci dépend fortement du volume d’actes, des remplacements,
des astreintes et des partenariats de soins.
L’infirmière est confrontée à la souffrance, au handicap, à la mort et au deuil des familles. Il faut donc faire preuve d’une réelle force de caractère.
Toutefois, les professionnelles les plus expérimentées ont parfois leur moment de faiblesse car nul ne peut rester insensible à la douleur. C’est pourquoi des formations sont proposées aux professionnelles afin de décharger leur trop-plein émotionnel.