Infirmière en psychiatrie

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Au-delà de sa mission de soin, l’infirmier·ère en psychiatrie joue aussi un rôle d’éducation thérapeutique, d’accompagnement psychosocial et instaure avec le patient une relation de confiance durable, essentielle à la prise en charge des troubles psychiques.

En tant qu’actrice majeure dans la prise en charge des personnes en proie à une détresse psychologique ou atteintes de troubles psychiatriques et du comportement, la professionnelle travaille en collaboration avec l’équipe médicale, afin que les patients retrouvent un équilibre mental.

Avec un rôle d’aide auprès de personnes, le métier d’infirmière en psychiatrie est bien plus technique qu’il n’y paraît, avec la maîtrise du traitement médical, l’expertise clinique et la connaissance des maladies mentales…

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Une professionnelle de la santé mentale

De très nombreux troubles mentaux sont reconnus par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), nécessitant une prise en charge spécialisée. L’infirmier·ère en psychiatrie contribue à la détection, à l’évaluation et à l’accompagnement des personnes concernées, en lien avec les équipes pluridisciplinaires.

L’infirmière occupe une place centrale dans l’accueil d’un patient handicapé mental ou en proie à des troubles psychiatriques.

De nombreuses pathologies psychiatriques existent — troubles bipolaires, schizophrénie, troubles anxieux, addictions, troubles du spectre autistique… — chacune se manifestant différemment selon la personne. Bien prises en charge, elles n’impliquent pas systématiquement d’isolement ; l’accompagnement thérapeutique, relationnel et social est déterminant.

La professionnelle peut également travailler auprès d’un public ayant un handicap mental, nécessitant une prise en charge ponctuelle ou permanente, dans un établissement de services d’aide par le travail (ESAT), un foyer de vie, un foyer d’accueil médicalisé (FAM)...

Le rôle de l’IDE est de compléter le diagnostic du médecin psychiatrique ou d’apporter des solutions pour un confort de vie au quotidien du patient.

La multiplicité des pathologies psychiatriques

Chaque pathologie a ses symptômes significatifs et nécessite une thérapie assortie d’un traitement adapté.

Au cours de la formation de trois ans conduisant au diplôme d’État, l’étudiant-e infirmier·ère suit un enseignement obligatoire en santé mentale, avec des modules spécifiques : psychologie, psychiatrie, conduite des soins en situation complexe, approche thérapeutique et relationnelle. L’acquisition des compétences passe aussi par des stages cliniques en unité psychiatrique, CMP ou pédopsychiatrie.

Pour approfondir ses connaissances, une future IDE doit effectuer 8 semaines de stage en psychiatrie, soit 280 heures de formation clinique.

Elle peut également faire 4 semaines (140 heures) en pédopsychiatrie, pour mieux connaître les maladies psychiatriques de l’enfant.

C’est donc au cours de sa formation que l’élève-infirmière doit donc définir son profil, en choisissant des stages clinique en psychiatrie, qui se révèlent extrêmement formateurs, tant la discipline est étendue.

L’infirmière, une fois diplômée, peut compléter et approfondir ses connaissances, par le biais de diplômes universitaires (DU), en formation continue.

Les soins médicaux adaptés à la santé psychique

Dans un service de psychiatrie, l’infirmier·ère ne se limite pas au rôle relationnel : il·elle administre des soins techniques (injections, perfusions, bilans), participe à la observance des traitements, assure des soins somatiques associés (hygiène, comorbidités), et agit dans la coordination du parcours de soin psychiatrique.

L’infirmière assure principalement la distribution des médicaments, prescrits par le médecin psychiatre, qui peut être par voie orale ou par perfusion.

En cas de violence ou de risque, elle peut procéder à un enfermement ou une contention physique, tout en respectant des protocoles.

Le diagnostic psychiatrique de l’infirmière

L’arrivée d’un patient dans un service de soins psychiatriques doit faire l’objet d’un diagnostic infirmier.

La professionnelle, par le biais d’un entretien avec le malade et de l’observation, doit évaluer s’il peut représenter un risque pour lui-même, les autres patients, s’il adopte une conduite à risque...

L’IDE doit faire un point sur la santé globale du patient, en évaluant le trouble mental. Le corps peut être atteint par une maladie mentale, comme une addiction.

L’infirmière doit établir une relation de confiance avec le patient, via la communication. Cette dernière prend de multiples formes : discussion, atelier, groupe de parole... Elle vérifie les troubles du patient, sur plusieurs plans : la communication, l’aspect relationnel, la perception de soi et du monde extérieur et des sentiments.

L’infirmière réalise des soins éducationnels. Elle apprend au patient à rétablir des relations sociales avec autrui. Elle prépare en profondeur la sortie de l’établissement psychiatrique, afin que la personne puisse être autonome.

La professionnelle doit être disponible, patiente et à l’écoute de la personne, afin de construire un projet médical. Elle travaille également en équipe et informe ses collègues, de ses observations au cours des transmissions.

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Le diagnostic psychiatrique de l’infirmière
Pratiques de soins alternatifs infirmière
La formation aux pratiques de soins alternatifs

La communication est essentielle pour l’infirmière psychiatrique. Un atelier, une perfusion, un repas... chaque moment passé avec le patient lui permet d’instaurer une relation, ce qui se révèle laborieux pour la plupart des malades, sujets à des troubles de repli sur soi et d’agressivité.

L’infirmière peut avoir des difficultés à instaurer une relation avec le patient. Elle met alors en place une communication non verbale, par l’utilisation des 5 sens, notamment le toucher, la vue, l’odorat... Cette réminiscence sensorielle aide le patient à s’ouvrir au corps médical.

Les établissements de santé mentale développent des approches complémentaires (art-thérapie, équithérapie, sophrologie, musicothérapie…) en complément des soins psychiatriques classiques. L’infirmier·ère peut être formé·e à ces pratiques dans le cadre de l’accompagnement global du patient, en lien avec l’équipe pluridisciplinaire et des protocoles validés.

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