Comprendre le salaire d’une infirmière en 2025 : public, privé et libéral
En 2025, une infirmière diplômée d’État (IDE) débutante dans la fonction publique hospitalière perçoit un salaire de base d’environ 1 500 à 1 600 € net par mois, hors primes. Avec les différentes primes liées au Ségur de la santé, aux nuits et aux week-ends, la rémunération peut rapidement monter autour de 1 800 à 2 000 € net en début de carrière, selon le service et le rythme de travail.
Dans le secteur privé, le salaire de base est généralement proche du public, mais dépend des conventions collectives (cliniques, associatif, lucratif…) et des accords d’établissement. En libéral, les revenus peuvent être plus élevés en apparence, mais ils doivent être mis en regard des charges professionnelles, cotisations sociales et impôts, ce qui réduit fortement le revenu net réellement disponible.
Avant de s’engager dans cette voie, il est donc essentiel de bien comprendre les différents statuts (fonction publique, privé lucratif ou non lucratif, exercice libéral) et leur impact sur la rémunération globale : salaire de base, primes, indemnités, mais aussi temps de travail, contraintes horaires et possibilités d’évolution.
Les conditions et le temps de travail de l’infirmière
Les bases de rémunération sont différentes entre le secteur public et le secteur privé. Dans la fonction publique hospitalière, le salaire est indexé sur des grilles indiciaires (catégorie A) qui prévoient une évolution régulière en fonction du grade et de l’échelon. Dans le privé, la rémunération dépend de la convention collective dont relève l’établissement et des éventuels accords locaux.
L’infirmière exerce dans un cadre d’horaires souvent qualifiés d’atypiques. Elle peut travailler en 12 heures, en 8 heures, de jour ou de nuit :
- Plages de jour pouvant débuter dès 6 heures et se terminer tard en soirée.
- Travail de nuit généralement entre 21 h et 6 h, avec des majorations spécifiques.
- Horaires « coupés » : quelques heures le matin, une longue pause, puis reprise l’après-midi ou en soirée, notamment en soins à domicile.
La plupart des infirmières travaillent un week-end sur deux (parfois 2 sur 5 selon les services). Le travail du week-end et des jours fériés donne droit à des primes ou majorations, mais impose une organisation familiale et personnelle parfois complexe.
En contrepartie, les équipes en horaires longs bénéficient souvent de jours de repos en semaine et d’une organisation du temps de travail qui peut faciliter certains projets personnels (études, vie familiale, loisirs), même si la fatigue peut être importante.